Bienheureuse espérance !

 

« Veillez et priez afin de ne pas entrer en tentation » dit Jésus et dans la prière qu’il nous laisse comme testament pour nous apprendre à prier il dit : « ne nous laisse pas succomber à la tentation ».

La plus grande tentation pour un croyant, c’est de désespérer des promesses du Père.

Celui qui désespère est désenchanté, déçu, découragé, désintéressé. Il perd au jour le jour le goût de vivre.  Celui qui n’a pas d’espérance n’a pas d’avenir.

L’espérance, c’est ce qui fait vivre, c’est ce qui permet d’admirer, de s’émerveiller, d’adorer.

Sans espérance, pas de foi, pas d’amour. La vie perd son sens.

Un être sans espérance est un être qui ne peut plus rêver, qui ne peut plus désirer, qui a perdu la ferveur dans tout ce qui peut le projeter vers un avenir à construire au jour le jour.

Prière

Ô Seigneur, donne-moi ce qu’il me faut pour que ma vie ait un sens.

Tu sais bien, Seigneur, que c’est l’espérance dont j’ai besoin pour surmonter avec courage les défis quotidiens.

Tu sais bien, Seigneur, que si j’ai l’espérance j’aurai l’élan pour réaliser mes désirs les plus profonds qui ne font qu’un avec les tiens.

Seigneur, donne-moi d’espérer, donne-moi de devenir « don », tout comme Toi, pour le bien de ceux qui croisent ma route.


À partir de « À l’heure de Dieu », p. 239-240
Par René Pageau
Éditions Paulines, 1993