Le doute et la foi

J’ai de la tendresse pour les incroyants

 

Le peintre français Arcabas (Jean-Marie Pirot 1926-2018) a consacré son œuvre à la peinture religieuse inspirée des Écritures devenues sa manne quotidienne. Mais il n’a pas oublié pour autant le chemin qu’il a parcouru. Il s’en était ouvert au journaliste Bertrand Révillion.

J’ai toujours éprouvé
une certaine tendresse pour les incroyants,
car autrefois j’ai été des leurs.

Je préfère un être qui doute
à un fidèle qui récite le catéchisme!

Le poids des certitudes finit par étouffer la foi.

Les « mécréants »
ont une place particulière dans mon cœur,
comme ils en ont une, j’en suis certain,
dans le cœur du Christ,
venu d’abord pour eux!

Ah! Si notre Église pouvait être
un peu moins dogmatique
et davantage missionnaire,
moins préoccupée par ses questions internes
et davantage tournée vers ceux
qui dans l’obscurité cherchent la lumière.

Arcabas
Peindre ma secrète prière

Le Christ aux outrages
Tableau d'Arcabas
Saint-Hugues de Chartreuse