Ô Seigneur Jésus-Christ,
toi qui as pardonné ses péchés au paralytique
avant de l’inviter à marcher de nouveau,
je te prie […] d’être plus conscient
de ta présence miséricordieuse dans ma vie
et moins préoccupé de performance aux yeux du monde.
Donne-moi de te reconnaître
dans cette partie de moi-même toujours vierge,
au plus profond de mon cœur,
là où tu habites et me guéris.
Donne-moi de faire l’expérience de toi
au plus intime de mon être,
là où tu veux m’enseigner et me guider.
Donne-moi de t’accueillir comme un frère bien-aimé
qui ne retient rien contre moi, pas même mes pires péchés,
mais qui veut m’embrasser tendrement.
Arrache de mon cœur les innombrables peurs,
les soupçons et les doutes
qui t’empêchent d’être mon Seigneur.
Donne-moi le courage et la liberté
de paraître nu et vulnérable à la lumière de ta présence,
confiant en ton insondable miséricorde.
Henri J.M. Nouwen
De la peur à la grâce, p. 18
Bellarmin