Quand nos vies ressemblent à un désert…
Viens, Seigneur, nous aider à creuser plus profond, pour faire jaillir cette soif de ta vérité, cette vérité qui est source de paix et de joie. (Yves Chamberland)
Viens, Seigneur, nous aider à creuser plus profond, pour faire jaillir cette soif de ta vérité, cette vérité qui est source de paix et de joie. (Yves Chamberland)
Je te promets donc, Seigneur, que je ne m’enfuirai pas.
Je n’abandonnerai pas. Je ne cesserai pas de prier.
Même quand cela me paraît inutile, sans but, gaspillage de temps et d’effort. (Henri J. M. Nouwen)
Donne-moi la force de me lever et de te suivre sans regarder en arrière. (Henri J. M. Nouwen)
Le Pape François nous invite à poser 40 gestes d’amour pour le Carême : se convertir, dire merci, dire bonjour, dire je t’aime, écouter, aider quelqu’un…
Et quand, après une vie de misère, le cœur souillé et meurtri, l’homme désespère de lui-même et n’ose plus croire à la miséricorde invisible, il entend près de lui une voix humaine, qu’il peut distinctement percevoir, lui dire au nom du Christ « relève-toi, prends courage, tes péchés te sont remis. »
Le carême n’a pas nécessairement bonne presse. Jeûner, faire pénitence… Comme si ce que nous sommes à vivre n’apportait pas déjà son lot de tristesse. À moins que nous ayons oublié de le remettre en perspective. Si c’était bien plus!
Prends conscience que tu as été pardonné par Dieu.
Comment vis-tu les pardons que Dieu te donne?
Risques-tu d’aller, en toute confiance, accueillir ce pardon que Dieu nous donne dans le sacrement de réconciliation?
Pour toi, le pardon est-il difficile à donner, à recevoir?
Pourquoi remettre à demain le pardon que Dieu te demande de donner ou d’accueillir?
Il y a bien des fois que je reçois ton pardon.
Un pardon qui m’a fait revivre,
qui m’a relancé plus d’une fois
sur le chemin de ton amour.
Un pardon qui m’a consolé, qui m’a soutenu et qui, parfois, m’a guéri de mes blessures.
Cette réflexion accompagne et présente la liturgie de la parole proposée pendant le Carême de l’année C. Parce qu’il y en a deux autres, le A et le B tout simplement parce que la liturgie des dimanches propose des pages d’Évangile réparties sur trois ans. Durant une année, la parole est alors laissée à Matthieu (année A), à Marc (année B) puis à Luc (année C). Quant à Jean on le retrouve lors des grandes fêtes. Des pages tirées du Premier Testament et entre autres, des Lettres de Paul complètent le tout. Cette année, Luc est au programme. Voilà pour la technique. Le présent article offre pour sa part un fil conducteur pour en faciliter la lecture.
Une source peut être insoupçonnée, mais elle est là dormante sous une masse de sable ou perdue dans des matières boueuses.
Pour qu’elle jaillisse, il faut aussi qu’elle soit libérée des forces contraignantes et oppressives qui la dissimulent.
C’est seulement lorsqu’elle est libérée que la source devient un lieu de rassemblement où tous viennent étancher leur soif.