La Vierge à Midi
Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer. Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier. Je n’ai rien à offrir et rien à demander. Je viens seulement, Mère, pour vous regarder. (Paul Claudel)
Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer. Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier. Je n’ai rien à offrir et rien à demander. Je viens seulement, Mère, pour vous regarder. (Paul Claudel)
L’amour maternel de la très Sainte Vierge, qui est incomparable, qui est unique, qui nous enveloppe tous personnellement, nous appelant chacun par notre nom, cet amour nous révèle l’amour maternel de Dieu, puisqu’il en procède. (Maurice Zundel)
Le chapelet c’est 50 petits coups de pinceau dans la main de la Sainte Vierge pour reproduire le Christ en nous. (Père Henri Roy)
C’est cela, le christianisme : entrer dans la vocation de Marie et, comme elle, devenir le berceau vivant de Jésus.
Sainte Marie, pleine de grâce – La transparence infinie de la Vierge ne peut avoir d’autre effet que de faire mûrir la nôtre.
La vie de Bernadette Soubirous la jeune paysanne de Lourdes à laquelle apparut, en 1858, la Vierge Marie. Les nouvelles de cette vision merveilleuse se diffusent vite dans toute la France et inspirent diverses réactions: de l’adoration, des soupçons, du cynisme, des menaces… Jusqu’au moment où le doyen de Lourdes décide qu’un miracle a véritablement eu lieu et prend le parti de Bernadette.
Ce n’est pas ravaler Dieu que de lui prêter un visage de Mère, c’est simplement accepter en toute sa plénitude cette révélation vivante qui est la personne même de la Vierge : comme le sacrement de la tendresse maternelle de Dieu.
Aujourd’hui, je le crois, mais je n’ai pas les mots pour le dire. Je te vois, dans mon cœur, suivre Jésus qui se tourne vers le Père.
Je te revois, Marie, dans le silence de mes rêves, après la mort de l’amoureux Joseph, suivre Jésus à la droite du Père.
Dors, Marie, dans la gloire, sur le cœur du Père, mais je sais que ton cœur, le tien, comme un flambeau, veille sur chacun de tes enfants.
Je te salue, Marie !
Notre-Dame de Lourdes,
veille, veille sur tes enfants.
Nous te confions encore une fois
toutes les intentions
que les pèlerins ont formulées
en prière et par écrit
lors de leur passage au Sanctuaire.
Je te salue Marie, petite fille attentive, craintive, honneur à toi qui as été choisie entre toutes les femmes, tellement belle et grande était ta foi dans la promesse!
Tu as été choisie, élue, appelée par ton nom, saluée personnellement, amoureusement, gratuitement, pour être la mère de Jésus, la promesse du Père faite chair.
L’Esprit a reposé sur toi, il t’a couverte de son ombre silencieuse et si féconde pour que tu sois mère d’un homme comme moi, que tu as nommé Jésus.