« Je vous ai dit toutes ces choses pour que vous trouviez en moi la paix », dit Jésus.
Et ailleurs : « Cette paix, je ne la donne pas comme le monde la donne. »
Et ailleurs encore, Jésus affirme : « Cette paix, nul ne pourra vous la ravir. »
Quelle est donc cette paix? Ne serait-ce pas la tranquillité du cœur, le repos, la joie, la foi en l’événement de Pâques, la confiance qui nous garde inébranlables, en dépit de nos fragilités, en tenue de service?
Que la Parole de Dieu partagée, vécue, célébrée ensemble nous apporte cette paix qui est nécessaire à la qualité de notre dévouement, à la qualité de notre vie fraternelle, à la qualité de notre prière communautaire.
C’est cette paix que j’aimerais retrouver dans tout effort pour faire naître la fraternité.
Une paix qui ne muselle pas, une paix qui n’endort pas, une paix qui ne renferme pas sur soi; une paix qui crée plutôt un climat de confiance dans nos façons de servir et de nous accueillir différents, dans notre franchise, dans nos décisions.
Cette paix vient de la confiance en soi, dans les autres et, par-dessus tout, en Dieu qui est toujours fidèle à ses promesses.
Que notre chemin personnel et communautaire rencontre Jésus qui est le Chemin sûr de la liberté!
Que les valeurs qui nous font vivre et donnent sens à notre vie soient éclairées par Jésus, Lumière et Vérité!
Que toute notre vie puise espérance et force en Jésus qui est Vie et Promesse d’immortalité!
Tiré de « Un pas de plus avec mon Dieu », p. 151-152
Par René Pageau
Anne Sigier, 1996