« Heureux les hommes dont tu es la force »
« Je peux tout en celui qui me donne la force » (Ph 4,13) « Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous » (Ac 1,8a)
« Je peux tout en celui qui me donne la force » (Ph 4,13) « Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous » (Ac 1,8a)
Demander l’Esprit Saint, c’est demander ce qu’il y a de mieux pour nous et de plus important. Demander d’être totalement habités et animés par l’Esprit Saint, la force de Dieu.
Ô divin Amour, ô lien sacré qui unissez le Père et le Fils, Esprit tout puissant, fidèle consolateur des affligés, pénétrez dans les abîmes profonds de mon cœur et faites-y briller votre éclatante lumière. (…) (Saint Augustin)
Viens, Esprit Saint, tu es le Souffle de Dieu. Souffle sur moi tous les vents et je poursuivrai mon aventure dans l’Église de Jésus. Je deviendrai un témoin de ton amour! (Auteur inconnu)
Vivre l’avent, attendre sa venue, célébrer son avènement c’est ouvrir au Seigneur mon cœur pour qu’il naisse en moi au jour le jour…
Une force, une joie te sort tout à coup de ta tristesse, de ta morosité, de ton accablement et te fait voir les bons côtés de la vie. C’est la grâce de l’Esprit Saint qui passe.
Certes, la rencontre toute gratuite du Ressuscité sur le chemin de Damas a été un moment décisif dans la vie de Paul.
Seulement, cet événement capital demandait à être cultivé et entretenu, car rien n’est automatique dans la vie de foi.
À l’instar d’un athlète, l’apôtre Paul savait mettre en pratique quelques incontournables afin de garder allumé le feu qui l’habitait. Quels sont-ils?
Se recueillir avec Marie pour accueillir l’Esprit qui veut habiter les profondeurs de notre être, c’est déjà se mettre en état de servir l’Église.
Accueillir l’Esprit qui vient transformer notre être à travers les jeux de notre liberté, c’est accepter d’être témoin de Jésus jusqu’au bout de notre vie d’homme et de femme.
Tu étais là, Marie, avec les apôtres verrouillés dans le Cénacle après la mort de Jésus.
Tu étais là et tu attendais dans la prière, partageant la peur des apôtres.
Tu étais là dans l’attente de l’Esprit.
Toi seule connaissais les ravissements que l’Esprit opère dans la vie des personnes quand il peut être accueilli dans la chambre haute du cœur de l’écoute.
Affaissés dans leur peur, faibles et craintifs, ils vivaient l’échec et l’anéantissement de leur rêve.
Tout à coup, le vent de l’Esprit…
Dieu si fragile, si vulnérable en cet enfant de Bethléem. Dieu que j’attends depuis toujours pour apprendre que c’est lui qui m’invite, c’est lui qui frappe à la porte de mon cœur et attend que j’ouvre pour entrer.