Je te salue, Marie de Nazareth. C’est la fête!
La joie déborde!
Le vin est bon! Il est abondant!
Il allume le sang, réchauffe les cœurs, délie les langues…
On rit, on chante, on danse, on blague autour de jeunes mariés!
Marie est au milieu de la mêlée de Cana avec Jésus.
Ils sont du peuple! Ils participent à la fête!
Ah! Qu’il est beau de les voir tous les deux se mêler aux gens du village!
Pourquoi refuser une invitation si je sais que ma présence apportera des aires de liberté, répandra des odeurs de délivrance?
On aime la vie et la vie nous aime!
On a besoin de la fête pour dilater le cœur. La fête est prière!
Marie, la tout attentive à ce qui se vit au milieu de la fête, dialogue avec son fils.
Elle est mère et veut que la joie continue, que la fête se prolonge, que la fraternité aille jusqu’au bout!
Le repas est au cœur de la fête!
Rappelez-vous la table du fils prodigue!
Le banquet de la dernière Cène! Les invités aux noces!
La table est signe de fraternité, de réconciliation, d’accueil et d’intimité.
On ne peut pas se rassembler sans boire ni manger.
On prenait les repas avec allégresse…
Jésus, ils n’ont plus de vin!
Mère, mon heure n’est pas encore venue!
Faites ce qu’il vous dira!
En trois temps le tout est joué!
Écoute l’Esprit en toi, il est la voie du fils bien-aimé qui révèle la volonté du Père.
Marie de Cana, Marie de la fête,
Marie des rassemblements dans la communion, ne permets pas que je m’excuse et que je marche en marge des autres.
La joie est trop grande quand on partage la fête des rassemblements là où l’Esprit nous attend.
Le vin est meilleur sur la fin de la fête!
Quelle surprise! Quel étonnement!
La joie est toujours profonde quand elle est nourriture d’un long désir!
Marie, aide-moi à faire tout ce que Jésus m’inspire de partager…
Ouvre les portes de la rencontre à tous ceux et celles qui n’ont pas de table pour partager le pain et le vin de l’amitié.
Le vin toujours nouveau déborde comme l’amour maternel de Marie.
Les urnes sont remplies pour la joie de vivre.
Les urnes sont remplies pour la joie de vivre et mon cœur chavire dans la fête!
Je te salue, Marie de Cana,
Marie de la fête, Ô belle dame de Lourdes!
Tiré de « Il m’a exaucé et mis au large – Journal (1998-2015) tome 3 », p. 395-397
Par René Pageau
Médiaspaul, 2016