Avec le Christ commence un régime nouveau

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Une unique exigence d’amour

Arc-en-ciel - Paysage par Stainless Images (unsplash.com)

Permis ou défendu, ce sont des choses qui n’ont pas de sens au regard de l’Évangile, parce que Dieu n’est plus conçu comme extérieur à nous, comme un étranger levé sur une montagne, et qui donne sa loi parmi le déchaînement de la foudre et du tonnerre.

Nous voyons dans l’Évangile s’esquisser cette nouvelle morale.

Peut-on se mettre à table avec des mains non lavées? Les pharisiens se scandalisent, et Notre Seigneur énonce le grand secret : ce n’est pas un contact physique et extérieur qui peut souiller l’homme et le rendre impur, c’est ce qui vient de son cœur.

C’est l’ordre de l’amour qui importe, c’est le don de soi, c’est la générosité provoquée par la générosité divine. […]

D’ailleurs Jésus l’a dit : « Celui qui croit en moi, celui qui accomplit la volonté de mon Père est mon frère et ma sœur et ma mère ». (Mt 12,50)

Cette mystique qui a supplanté la morale, en nous délivrant de la loi, qui a remplacé le commandement par une unique exigence d’amour, cette mystique nous donne le moyen de nous renouveler sans cesse.

(Maurice Zundel, Ton Visage, ma lumière)


Avec le Christ commence un régime nouveau, le régime de la grâce qui est le régime de la liberté, de l’amour. La sobriété, la pureté, la justice et l’amour, ce ne sont pas des préceptes qui s’imposent à nous du dehors.

(Maurice Zundel, Lausanne 25.04.60)

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