Accueillir le don qui m’est fait
La prière? Ce n’est pas une question « d’experts ». C’est l’Esprit qui est appelé à prononcer les mots en moi, et à les faire vivre pour moi.
La prière? Ce n’est pas une question « d’experts ». C’est l’Esprit qui est appelé à prononcer les mots en moi, et à les faire vivre pour moi.
L’existence suprême est une relation, selon l’admirable parole de Bachelard : « Au commencement est la relation ». Dieu est Amour, Dieu est don, Dieu est générosité, Dieu ne s’impose jamais en se proposant toujours : il est là, au-dedans de nous, comme un appel à une existence semblable à la sienne qui est une existence de générosité.
« Celui qui aime est né de Dieu et connaît Dieu. » (1 Jn 4,7b)
À maintes reprises, Maurice Zundel fait appel à de profondes expériences de vie humaine afin d’éclairer cet important mystère de l’amour et de la compassion divine, tout particulièrement l’histoire vécue d’une femme exemplaire qui nous donna d’entrevoir la joie comme la douleur divine.
L’être humain n’a pas choisi d’exister, et pourtant son vécu atteste qu’il n’est pas un simple produit de l’univers car il aspire à être plus. Il trouvera satisfaction à sa quête de grandeur véritable dans la mesure où il prendra la voie du don de soi-même, à l’instar de son Créateur qui est la Générosité par excellence.
« Dieu aime celui qui donne généreusement. »
C’est l’amour qui ouvre le cœur, qui dénoue les bourses, qui fait tendre la main.
L’amour, c’est le ressort de la vie.
C’est lui qui porte au don sans le moindre calcul.
Qu’est-ce que nous ne ferions pas pour une personne qui a conquis notre cœur?
Le mien, mon Dieu? Celui que j’aime? C’est celui que je prie! Il est amour, il m’invite à l’amour, il me conduit sur les chemins de l’amour, il me pardonne de mal aimer.
Mon Dieu, c’est celui qui donne la vie en abondance, pas comme le monde la donne, mais comme on la voit vivre par les personnes qu’on aime. La vie où l’on se reconnaît un peu.
Le Dieu que j’aime, c’est le Dieu qui délivre du mal, guérit les cœurs et les mémoires. Les cœurs blessés par la trahison, par la rancune, les mémoires habitées par des haines, des inimitiés, des vengeances de toutes sortes.
Le miracle de Noël est de nous mettre en face du Dieu-Enfant qui ne fait appel qu’à notre générosité.
Ce n’est plus un maître qui fait peur, c’est un Amour qui sollicite le nôtre.
Le Dieu-Enfant est remis entre nos mains comme ll était confié à Sa Mère, pour vivre en nous : comme le grand secret d’amour où notre existence respire et où le monde trouvera la paix qu’aucune diplomatie n’est capable de lui donner.
Nourris par l’amour du Père miséricordieux, nous sommes appelés à devenir signes de la présence du vrai Dieu pour le monde d’aujourd’hui.
Pour m’approprier la paternité spirituelle et l’autorité compatissante qui en résulte, il me faut laisser le fils révolté et le fils rancunier s’avancer sur la plate-forme, pour recevoir l’amour miséricordieux et inconditionnel que le Père offre, et y découvrir l’appel à être à la maison, comme mon Père est à la maison.
Merci Joseph, d’avoir accepté d’être le complice de Marie lorsque Jésus mûrissait et prenait visage d’homme en elle, lorsqu’un nom fut donné à la promesse à cause du long silence de la foi d’une attente inépuisable.
Merci Joseph, pour la lumière de ton cœur sortie de l’ombre et du silence millénaire qui nous a révélé les secrets de vos songes. Oui, merci à vous deux, Joseph et Marie, pour la vérité que vous méditiez ensemble dans vos cœurs soudés au feu de la même Alliance!
(…)
Saint frère André dans toute son humilité séduit et rassemble, à son grand étonnement, des gens de partout, de toutes conditions, de tous âges. Il comprit que la sainteté n’exige pas que l’on fasse de grandes choses… mais qu’à travers la fidélité des petites choses quotidiennes on réussisse à faire de grandes choses comme saint Joseph.
Donne-moi la générosité d’élargir le cercle de mes amours pour que personne ne se sente exclu de toutes les forces de résurrection qui jaillissent d’un cœur habité par la tendresse !
Garde-moi humblement, Seigneur, sous le pouvoir libérateur de l’amour !