Se recevoir d’un Autre qui me libère
L’esprit d’enfance est le secret ainsi que le don de la prière. Une attitude où l’on apprend à se recevoir d’un Autre, source de liberté et de don.
L’esprit d’enfance est le secret ainsi que le don de la prière. Une attitude où l’on apprend à se recevoir d’un Autre, source de liberté et de don.
La liberté chrétienne est en définitive la réalisation de soi dans la foi en un Dieu Père et dans l’amour à l’égard des êtres humains.
Le chrétien a absolument besoin du dynamisme de l’Esprit du Ressuscité afin de vivre sa vocation à la liberté qui ne peut s’exercer valablement que dans et par l’amour.
Quel paradoxe de penser que certains chrétiens abandonnent aujourd’hui la religion chrétienne au nom de la liberté et de la libération, alors qu’au temps de Paul, on adhérait au christianisme pour atteindre à une plus grande libération!
Dieu transparaît dans l’homme, mais seul un homme épanoui et libre peut le manifester. Ainsi, « le dernier mot de l’Évangile, c’est l’homme, parce qu’il n’y a pas d’autre sanctuaire de la divinité. » (Maurice Zundel)
La principale lettre de créance que nous pouvons présenter à nos contemporains pour témoigner du Dieu de Jésus-Christ, c’est la liberté qui nous vient du Christ et qui doit notamment être vécue à l’intérieur de l’Église.
Nous devenons père de notre vrai moi par nos choix. Nous avons en nous une profonde envie de relever des défis et de nous dépasser. Fondamentalement, la liberté est au service de notre capacité d’aimer et de notre humanisation.
Le Dieu que Maurice Zundel a découvert n’est pas un rival de l’être humain, ni une contrainte, ni un monarque absolu comme a pu le faire une certaine tradition ecclésiale. Au contraire, il est le secret et le fondement de notre valeur et de notre liberté.
Pour l’apôtre Paul, foi et charité se donnent la main.
L’apôtre nous rappelle que la vie chrétienne, bien que source de grande joie, n’est pas chose facile car tel n’est pas l’apprentissage d’une vie donnée.
Rembrandt a cherché à exprimer par le biais du magnifique tableau « Le retour du fils prodigue » ce qu’il intuitionnait de l’âme du père, et par le fait même du cœur de Dieu.
L’amour de Dieu est toujours premier. C’est le grand mystère de la foi chrétienne.
Avant tout, c’est Dieu qui me choisit et me cherche.