Crois-tu que tu es fait pour la joie, pour le bonheur ?

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La grande mission qui nous est confiée est de donner la vie.

Vivre intensément et transmettre la joie de vivre.

On trouve ce que l’on cherche. Cherche la vie et elle te sera donnée.

Lune - RefletsQuelle mission que celle d’être un semeur, un donneur de vie !

On vit dans une culture de mort : des dépressifs, des découragés, des déçus…

Donner la vie, semer la joie par un regard de douceur, d’accueil, par une parole d’amitié, par un geste d’appréciation, de communion et de compréhension.

La bonté saura toujours éclairer ceux qui sont maltraités par la tristesse du cœur et de l’âme, l’affaissement, le découragement, la dépression, le désenchantement.

Risquez de dire avec bonté à ceux qui sont accablés par la tristesse de cesser de se plaindre et de se lamenter sur leur propre sort, de se décevoir parce que leurs illusions ne deviendront jamais réalités.

Leurs rêves, leurs attentes les déçoivent toujours.

Il faut rêver dans la ligne de ses possibilités et sortir de son enfermement, sortir de soi.

La joie invite à aller vers les autres, à s’ouvrir à la beauté, à s’émerveiller de ce que l’on porte en soi de bon et de beau.

Se laisser envahir par la tristesse, c’est se laisser piéger, condamner sans rémission par sa conscience, impitoyablement, chaque jour.

Quelles sont donc tes raisons de vivre? Découvre tes lignes de force.

Crois-tu que tu es fait pour la joie, pour le bonheur?

Y a-t-il dans ce tu aimes, dans ce que tu fais, des aspects de ton quotidien qui peuvent faire jaillir la joie?

Sois compréhensif, bon et tendre envers toi-même.

Cesse de te juger, de te condamner, ne te laisse pas habiter par une mauvaise conscience.

Dieu ne fait peur à personne. Il est l’AMOUR.

Toute image de Dieu qui va à l’encontre de l’amour, de la miséricorde ou du pardon est une fausse image inventée par ceux et celles qui veulent exercer un pouvoir sur les âmes, sur les cœurs.


Tiré de « Il m’a exaucé et mis au large – Journal (1998-2015) tome 3 », p. 456-457
Par René Pageau
Médiaspaul, 2016

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