La foi dans la résurrection
La foi dans la résurrection… une décision de tous les instants, un engagement à vivre d’une vie toujours nouvelle. (Joseph Moingt)
La foi dans la résurrection… une décision de tous les instants, un engagement à vivre d’une vie toujours nouvelle. (Joseph Moingt)
C’est le cœur qui sent Dieu et non la raison. Voilà ce que c’est que la foi, Dieu sensible au cœur, non à la raison. (Eric-Emmanuel Schmitt)
Qu’il vienne le Sauveur, qu’il nous apporte son salut. Qu’il vienne le Messie, qu’il nous libère de nos entraves. Qu’ils viennent les temps nouveaux, qu’ils nous apportent la joie. Qu’il vienne le Fils bien-aimé de Dieu, qu’il marche avec nous. (Jean-Yves Garneau)
En fait il aurait fallu titrer : Louis Querbes et le catéchisme, car à son époque on ne parlait pas de catéchèse ni de la démarche de rencontre et d’appropriation qu’elle suggère. Pourtant, bien en avance sur son époque, il avait intuitionné la nécessité d’un contact direct avec la Parole de Dieu. Il fera de même avec la liturgie. Il ne faut pas s’étonner alors qu’il donne aux religieux de la communauté qu’il fonde en 1831 le titre de « Clercs paroissiaux ou catéchistes de Saint-Viateur. »
La liberté véritable est don de Dieu. Seulement, Dieu n’est pas paternaliste, il est paternel; il ne fait pas l’économie de la collaboration de l’être humain.
Le chrétien a absolument besoin du dynamisme de l’Esprit du Ressuscité afin de vivre sa vocation à la liberté qui ne peut s’exercer valablement que dans et par l’amour.
Quel paradoxe de penser que certains chrétiens abandonnent aujourd’hui la religion chrétienne au nom de la liberté et de la libération, alors qu’au temps de Paul, on adhérait au christianisme pour atteindre à une plus grande libération!
Il s’agit surtout de faire la jonction avec ce que je suis et ce qu’implique cette vie nouvelle, promesse pour demain certes, mais aussi et surtout réalité pour aujourd’hui. Or il n’y a que nous qui puissions le faire.
Parmi les marathoniens de la résurrection, il y a un qui mérite sans doute la médaille d’or, c’est saint Paul. S’y référer est majeur parce qu’il ose poser en toute vérité la question même du fondement de la mission à savoir l’annonce de la résurrection du Christ.
Une véritable conversion se fait lentement, sans précipitation. Il faut qu’à la fois, le cœur et l’intelligence comprennent. La foi qui est nôtre nous l’avons reçu en héritage. À travers une longue chaîne de témoins, elle s’est transmise de génération en génération jusqu’à nous.