Le Notre Père
Le Notre Père nous indique clairement que nous nous adressons à un Père que nous avons en commun avec le reste de l’humanité. (Bernard Ugeux)
Le Notre Père nous indique clairement que nous nous adressons à un Père que nous avons en commun avec le reste de l’humanité. (Bernard Ugeux)
Quand je prie pour la paix, j’entends Dieu qui nous prie le premier de la faire nous-mêmes, et de même pour la justice et pour la fraternité. (Bernard Poupard)
Même si le mot est en vogue la réalité qu’il sous-tend ne l’est pas nécessairement. Une religieuse des Fraternités Monastiques de Jérusalem nous en offre une relecture. Si elle songe d’abord à la réalité communautaire qu’est la sienne, sa réflexion est pour tous.
Bienheureux si tu apprends à vivre avec simplicité sans idolâtrer ce que t’offre la société de consommation.
Bienheureux si tu es prêt à partager avec les plus pauvres, mais avec les membres de ta communauté locale.
Bienheureux si tu refuses dans ta vie toutes formes d’exploitation.
Dans certains milieux, le mot Noël provoque de l’urticaire. Pourtant la réalité qu’il sous-tend n’en est pas moins porteuse d’un cadeau pour l’humanité en mal de fraternité. Et si Noël était plus qu’une image surannée, si Noël n’était pas qu’en arrière, mais en avant de nous…
La principale lettre de créance que nous pouvons présenter à nos contemporains pour témoigner du Dieu de Jésus-Christ, c’est la liberté qui nous vient du Christ et qui doit notamment être vécue à l’intérieur de l’Église.
Donne-moi la générosité d’élargir le cercle de mes amours pour que personne ne se sente exclu de toutes les forces de résurrection qui jaillissent d’un cœur habité par la tendresse !
Garde-moi humblement, Seigneur, sous le pouvoir libérateur de l’amour !
Chaque jour est un pas en avant, une marche d’Avent, d’avenir, vers l’avènement que porte mon espérance, vers la rencontre de Celui qui prend chair au milieu de nous, qui vit au milieu de nous et qui reviendra.
Il suffit de quelques mots… « des mots qui viennent nous chercher, comme des phares, en traçant un chemin de lumière dans l’obscurité », écrit René Pageau.
À travers ce florilège présentant des thèmes qui lui sont chers comme la confiance, l’espérance, la joie, la fraternité ou l’émerveillement, l’auteur plonge au cœur de l’essentiel et nous invite à y découvrir la foi comme un art de vivre, un chemin vers la liberté intérieure.
René Pageau, c’est une voix qui invite à l’émerveillement, c’est un allumeur d’espérance…
La relation de fraternité fut, avec l’urgence de la mission, la valeur fondamentale qu’a privilégiée la première communauté chrétienne.
La relation « d’agapè » (amour-charité) et de fraternité est apparue aux premiers chrétiens comme le centre et le noyau de l’existence dans le Christ.
Cette priorité donnée à la fraternité n’est pas une création de l’Église primitive; elle remonte à Jésus lui-même et elle constitue un élément de base du projet évangélique qu’il a proposé à ses disciples.