Qui donc est Dieu
On te croit ennemi de la joie : tu en es la source. On t’imagine rancunier : tu pardonnes comme nous respirons. On te croit figé comme un monarque : tu es ardent comme un berger. (…) (Stan Rougier)
On te croit ennemi de la joie : tu en es la source. On t’imagine rancunier : tu pardonnes comme nous respirons. On te croit figé comme un monarque : tu es ardent comme un berger. (…) (Stan Rougier)
Manger, boire, dormir, être consommateur enfin ne peut nous suffire. Nous avons besoin de donner. La personne est foyer d’initiative. Elle veut être source.
L’être humain n’a pas choisi d’exister, et pourtant son vécu atteste qu’il n’est pas un simple produit de l’univers car il aspire à être plus. Il trouvera satisfaction à sa quête de grandeur véritable dans la mesure où il prendra la voie du don de soi-même, à l’instar de son Créateur qui est la Générosité par excellence.
Une source peut être insoupçonnée, mais elle est là dormante sous une masse de sable ou perdue dans des matières boueuses.
Pour qu’elle jaillisse, il faut aussi qu’elle soit libérée des forces contraignantes et oppressives qui la dissimulent.
C’est seulement lorsqu’elle est libérée que la source devient un lieu de rassemblement où tous viennent étancher leur soif.
C’est dans notre passion maîtresse, par notre penchant le plus profond que Dieu nous attire à Lui, dans la mesure où nous nous ouvrons à son Amour, lui confiant notre désir le plus intense, convaincus que Dieu, à sa manière, le réalisera au-delà de toute image et toute mesure.
La vie concrète nous rappelle assez vite que nos seuls efforts sont incapables à réaliser la transformation que nous désirons tant.
C’est à notre capacité à nous laisser accueillir et à accueillir Dieu dont dépend notre transformation intérieure.
C’est aujourd’hui que tout peut recommencer, avec l’aide du Seigneur.
Lourdes de Rigaud demeure toujours une réponse pour qui cherche un espace de repos et de silence qui réconcilie et pacifie, une source qui désaltère et réconforte, une présence inspirante qui comble par une parole de guérison.
Chaque fois qu’on se laisse regarder par Marie, chaque fois que nous prenons le temps de contempler son visage, nous voulons, avec Bernadette, croire en la force révolutionnaire de la tendresse et de l’affection. (Pape François)
Seigneur,
Tu n’es pas un Dieu lointain et inaccessible.
Je crois, au contraire, que Tu es tout proche de moi et que Tu habites au plus profond de mon intimité.
Je crois qu’il y a en moi un secret, un mystère et des profondeurs insondables.