L’Avent est la saison du long désir. On brûle d’attente. On s’impatiente à espérer… On désire qui au juste, on attend et on espère qui?
On veut un Messie libérateur, un Messie qui apporte le salut.
Un messie qui confond les puissants, déroute leurs armées.
On rêve de force! On rêve d’un libérateur national!
Jésus vient apporter le salut, mais pas de la façon qu’on l’attend.
Il décevant, déconcertant…
Sa force n’est pas celle que l’on conçoit.
Nous partageons longuement la déception des disciples d’Emmaüs!
Il nous a tant promis, mais il meurt!
Il naît dans une famille ordinaire. Il vit simplement.
Il fait une entrée remarquée à Jérusalem, mais sur un ânon.
Il se lie aux pauvres et aux malheureux.
Il conteste les religions de son temps, les coutumes de son époque.
Il meurt sur une croix, trahi par les siens…
Quel Messie attendons-nous?
Comment nous préparons-nous à sa venue?
À partir de Jésus que signifie pour nous être fort, puissant, riche?
Force de l’amour, puissance de la bonté, de la tendresse, richesse de la simplicité, de l’humanité, de la pauvreté.
La crèche nous retourne aux Béatitudes!
Son Royaume est au niveau du cœur, il n’est pas de ce monde!