Quand on sait admirer, s’étonner, s’enthousiasmer devant ce qui est beau, bien et vrai, on communique la vie, on faire renaître, on dynamise un milieu.
S’émerveiller de ce que les autres font et de ce que l’on fait de bien aussi, de ce qui se passe en soi et de ce que vivent les autres.
S’émerveiller, c’est se laisser surprendre par la nouveauté des choses et des êtres qui se renouvellent.
Il n’y a que l’émerveillement qui enchante et réenchante la vie de tous les jours, on devient ce qui nous émerveille, ce qui suscite notre admiration.
On s’émerveille quand on glorifie, quand on magnifie, quand on a le don de voir les choses du bon côté.
L’émerveillement, c’est le point de départ de la contemplation.
Un tableau, une pièce de musique, un poème m’enchantent, que j’aie la foi ou non.
Je m’émerveille quand je suis en présence d’une personne qui consacre sa vie au service des plus déshérités.
Je m’émerveille et je rends grâce quand je vois des époux envelopper de joie et de bonheur leurs enfants.
Se laisser émerveiller, c’est se laisser émouvoir par tout ce qui engendre à la vie.
Ceux et celles qui savent s’émerveiller ont donc compris que la grande mission d’un croyant, à travers la tristesse, la morosité, le découragement et la démotivation est de sauver la joie de vivre.
À partir de « Il m’a exaucé et mis au large – Journal 1998-2015, tome 3″, p. 311-312
Par René Pageau
Médiaspaul, 2016