Être une preuve

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Le défi des baptisés

Réflexions autour du virage missionnaire. Seizième de la série.

Les chrétiens comme preuve de la résurrection! Ce ne serait pas plutôt la résurrection mise à l’épreuve?

Flèche, direction, montagne par Jens Johnsson (unsplash.com)Pourtant si fragile et si pauvre soit-elle, la meilleure preuve de la résurrection ce sont les chrétiens eux-mêmes.

Mais on s’en doute, à certaines conditions et la première serait peut-être celle d’une conversion, ce mouvement qui permet tout à coup de se détourner de quelque chose pour se tourner vers une autre.

Et une deuxième tout aussi importante celle de faire le point sur sa foi, sur ce qui en est le cœur et sur les engagements qui en découlent.

Saint Paul aimait le répéter à ses communautés:

Par le baptême, en sa mort (celle du Christ),
nous avons donc été ensevelis avec lui, afin que,
comme le Christ est ressuscité des morts pour la gloire du Père,
nous menions aussi une vie nouvelle. (Rm 6:4)

Il s’agit pour nous de faire le joint, de bien comprendre. Il s’agit surtout de faire la jonction avec ce que je suis et ce qu’implique cette vie nouvelle, promesse pour demain certes, mais aussi et surtout réalité pour aujourd’hui.

Jeune femme qui prie avec bible par Ben White (unsplash.com)Or il n’y a que nous qui puissions le faire. Cette prise de conscience est primordiale, elle porte en elle quelque chose d’essentiel.

D’ailleurs c’est ainsi qu’on peut traduire l’attitude première de tout baptisé appelé à être disciple-missionnaire.

Il va à l’essentiel, au cœur de la foi.

C’est la seule voie qui puisse permettre de se renouveler et d’entrer véritablement dans cette vie nouvelle dont parle Paul.

C’est aussi l’unique manière de se tourner vers des engagements nouveaux et de se détourner d’une petite vie bien tranquille comme du ronron de pratiques sans lendemain.

Ici trois verbes actifs sont à retenir :

  • Aller à l’essentiel
  • Se renouveler
  • S’engager

Et tout cela ne peut vraiment se vivre qu’ensemble.

Notre Église, est une Église de baptisés.

Le baptême n’est pas qu’un vague certificat consigné dans le registre poussiéreux du presbytère de la paroisse. C’est une réalité vivante.

Une baptisée, un baptisé, c’est vivants, ça bougent et de surcroît c’est appelé à devenir une preuve vivante de la résurrection!

N’est-ce pas ce qui se cache sous l’appellation de disciple-missionnaire?

À suivre…

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